9Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. 10 Car j'apprends les mauvais propos de plusieurs, L'épouvante qui règne à l'entour: Accusez-le, et nous l'accuserons! Tous ceux qui étaient en paix avec moi Observent si je
C'était il y a dix ans... le 17 août 2005 Par Pasteur Gérald FRUHINSHOLZ Shalom Israel- Jérusalem 18/8/15 Consultez aussi les 50 derniers articles & les étincelles venant d'Israël "Elevez la bannière !" - Es 6210 Nous sommes arrivés en Israël le 17 août 2005, Sophie, notre fils Cédric de 19 ans, et moi-même, avec une valise chacun. Ce jour fut à la fois un jour de joie et de tristesse. Jour de joie, car nous étions partis de Paris, alors que le soleil se couchait, nous étions dans la montée de Jérusalem, et le soleil montait dans le ciel ; c'était un nouveau jour. Jour de tristesse car nous quittions notre famille, nos amis, pour aller vers l'inconnu. Le désengagement du Goush Katif Il y avait un autre symbole fort Sophie était habillée en orange de la tête au pied ; nous étions loin de savoir que la couleur orange signifiait tant. En effet, tous ceux en Israël qui s'opposaient au désengagement "Hitnatkout" de la Bande de Gaza affichaient cette couleur ! En fait, nous arrivions au jour de l'expulsion de 8 000 habitants juifs du Goush Katif issus des 21 localités ; quel jour de tristesse ! Cet arrachement était impensable pour la majorité des Israéliens et surtout pour les pionniers qui s'étaient installés dans cette bande de terre sableuse, avec l'appui d'Ariel Sharon. Le 17 août était donc le jour de l'expulsion par la force, par l'armée israélienne. Terrible déchirement dans cette nation si jeune. Qui peut comprendre une telle décision, celle d'un leader sioniste comme Ariel Sharon qui privilégiait autant les implantations ?... Comment le peuple juif qui avait vécu tant d'horreurs dans son histoire, tant d'expulsions et de persécutions de la part d'autres nations, pouvait s'imaginer que l'armée d'Israël, Tsahal, servirait au déracinement de pionniers qui avaient édifié un "Eden" dans cette bande de sable, l'avaient fait fructifier, en permettant même à des ouvriers arabes de travailler ?... C'est une blessure qui n'est toujours pas refermée ; beaucoup encore n'ont pas retrouvé une maison en dur ni même du travail. Un traumatisme s'est produit chez de nombreux jeunes qui aujourd'hui ne font plus confiance à Tsahal, et ont rejoint les extrémistes juifs appelés "les jeunes des collines". Y a-t-il un point positif à ce désengagement ?... Contrairement à ce que souhaitait le cabinet Sharon en faisant un tel geste politique sur la pression de l'Occident, la paix non seulement n'est pas venue, mais c'est au contraire un Hamas terroriste qui a pris possession de Gaza, rapprochant encore un peu plus les lanceurs de roquettes des localités israéliennes. Pourtant, on peut espérer qu'aujourd'hui, Israël ne permettra plus jamais un tel désengagement notamment en Judée-Samarie, de même pour la division de Jérusalem. Le Goush Katif a été l'exemple d'un échec criant, une leçon pour l'avenir la paix ne peut venir en bradant la terre d'Israël ! Des chrétiens en Israël ?... Vivre en Israël est à la fois un privilège et un défi. Il y a beaucoup à écrire sur ce sujet, mais l'on doit finalement dire que nous sommes heureux et fiers de vivre en Israël, à Jérusalem, la ville sainte. A la question qui nous est posée, "jusqu'à quand pensez-vous rester en Israël", je réponds "A'd she yavo haMashia'h" - jusqu'à l'arrivée du Messie. Nous sommes venus habiter Israël pour bénir la nation et servir le peuple en tant qu'"étrangers", selon Esaïe 14 "Mais l'Eternel aura compassion de Jacob et, de nouveau, il fixera son choix sur Israël. Il rétablira ses enfants dans leur propre pays, et des étrangers se joindront au peuple de Jacob, ils s'uniront à lui". Il y a eu des précédents fameux de goyim qui se sont tenus aux côtés d'Israël ! Mamré, Jethro, Séphora, Ruth, Cyrus l'Oint de Dieu, Rév William Hechler qui a soutenu Theodor Herzl, Lord Balfour, le général Allenby, etc... Dieu a toujours permis que des goyim aident et soutiennent Israël lire mon livre "Lekh lekha Israel" !. Nous sommes persuadés en tant que chrétiens, que c'est notre devoir d'être aux côtés de la nation de Dieu, non seulement pour réparer l'on n'y arrivera jamais la faute de la Chrétienté, mais pour oeuvrer ensemble beya'had en attendant le Messie. Notre rôle est de pousser des coups de "shofar" également à l'attention du monde chrétien souvent indifférent quand ce n'est pas hostile, d'où notre magazine "Sonnez la trompette", car la Bible dit en Jérémie 316-7 "Car, il viendra le jour où les gardes notsrim = chrétiens crieront Allons et montons à Sion vers l'Eternel, notre Dieu. Car voici ce que l'Eternel déclare Poussez des cris de joie en l'honneur de Jacob, éclatez d'allégresse pour la Première des nations !". Que l'Eglise réalise combien elle est liée à Israël, greffée à son tronc, alimentée par ses racines qui la portent, selon l'apôtre Paul. Le salut de l'humanité est lié à la survie d'Israël, et l'Eglise, sans l'amour de Sion, va à sa perte. Je prie en ce jour d'anniversaire que les chrétiens soient comme Jérémie, qu'il naisse en eux un feu pour le Dieu d'Israël, pour son peuple et sa terre. Jér 209- "Il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis" - Soyons également comme Le Psalmiste qui fait de Jérusalem le sujet de sa joie - Ps 137 -"Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens de toi, si je ne fais de Jérusalem le principal sujet de ma joie !" Ce midi, pour fêter nos dix ans en Israël, nous avons mangé au Rimon une bonne entrecôte aux pommes de terre grillées ! Et l'on entendait beaucoup parler Français autour de nous, à Jérusalem. C'est bien, "ils" arrivent ! Broukhim haba'im, ha'olim 'hadashim ! Bienvenue à vous, les nouveaux arrivants !
Unchrétien sincère m'a posé récemment dans une lettre la question suivante: Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m'efforce de le contenir, et je ne le puis. Bien-aimé, je passe des heures enfermé avec Dieu, et le Saint-Esprit me rassure continuellement, me disant que je ne me suis pas trompé au sujet des avertissements que jePar Séverine GarnierPublié le 19/11/2021 à 15h41 Des scènes nationales ou privées comme les cinémas diffusent régulièrement des opéras… et parfois les meilleurs du monde, à des tarifs abordables. Et le public est au rendez-vous Musique, théâtre et danse le genre opéra est sans doute le plus complet qui soit et sans doute… le plus cher à produire. Les maisons dédiées à l’art lyrique ne sont qu’une trentaine en France quand les théâtres se comptent par centaines. Les amateurs doivent parfois faire des kilomètres pour se rendre à l’Opéra national de Bordeaux, à l’Opéra de Limoges ou au Capitole de Toulouse… pensent-ils ! À tord,...Musique, théâtre et danse le genre opéra est sans doute le plus complet qui soit et sans doute… le plus cher à produire. Les maisons dédiées à l’art lyrique ne sont qu’une trentaine en France quand les théâtres se comptent par centaines. Les amateurs doivent parfois faire des kilomètres pour se rendre à l’Opéra national de Bordeaux, à l’Opéra de Limoges ou au Capitole de Toulouse… pensent-ils ! À tord, car l’opéra ne se donne pas que dans les Opéras. Dans la région, quelques irréductibles se mobilisent pour diffuser ce genre essentiel de notre patrimoine culturel les Scènes nationales La Coursive de La Rochelle et des salles privées Le Pin Galant de Mérignac, zen Gironde, la Gare du Midi de Biarritz, au Pays basque, etc. Auxquelles s’ajoutent une quarantaine de cinémas, proposant des retransmissions en direct du Metropolitan Opera de New York alias le Met ».20 secondes après New YorkHors crise sanitaire, quelque 300 000 mélomanes se pressent chaque année en France à ces séances… c’est bien plus qu’à l’Opéra national de Bordeaux 190 000 en 2019. La recette est garantie un chef-d’œuvre – Rigoletto », Don Carlos » ou Turandot » sont à l’affiche de cette saison – interprété par les stars… des chanteurs extraordinaires qui passent bien à l’écran. L’idée est venue en 2006 au moment de la numérisation des cinémas, explique Thierry Fontaine, président de Pathé Live qui relaye pour la France. N’ayant pas de subventions publiques, l’économie du Met repose sur sa billetterie. La diffusion dans 170 pays dans le monde est une manne importante qui vaut l’investissement une séance coûte 1 million de dollars à produire car ce qui se passe à New York arrive par satellite 20 secondes après sur les écrans français. » La diffusion en direct en haute définition par le Metropolitan Opera de La Flûte enchantée » de Mozart au Walter Reade Theater de New York. Ken Howard/Metropolitan Opera Que ce soit à La Gare du Midi ou au cinéma Le Familia à Jonzac 16, le ticket de 18 à 31 euros est bien moins cher que s’il fallait se rendre à New York ! » sourit Thierry Fontaine. Pathé Live a développé le même principe avec le ballet en direct du Bolchoï de Moscou et le théâtre depuis la Comédie compagnies résistentFort de son succès, le Met prend des risques retransmettre des créations. Moment historique, le 23 octobre dernier a été diffusé le premier opéra américain écrit par un compositeur noir. La musique de Fire Shut up in my Bones » Comme un feu dévorant renfermé dans mes os » est signée Terence Blanchard, compositeur des films de Spike Lee. L’évènement quasi politique pour les États-Unis n’a eu que peu d’écho en Europe, malgré un spectacle poignant et une réussite musicale. Nous allons faire une exception et le reprogrammer quand la crise sera passée », rassure Thierry Fontaine. Il est encore possible de le voir dans certains salle privée du Pin Galant de Mérignac, quant à elle, a toujours maintenu l’opéra à l’affiche, comme Carmen », le 25 novembre prochain. Tout y est chanteurs, costumes, chœur et orchestre. La compagnie Opéra 2001 propose une version plus artisanale qu’à New York mais pas moins 33. Carmen », de Bizet, par la Compagnie 2001, jeudi 25 novembre, au Pin Galant, à 20 h 30, 15 à 45 €. Le Met Opera live ». Prochaine date Eurydice », le 4 décembre, à 18 h 55, dans les cinémas du réseau Pathé Live listés sur 9Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, Je ne parlerai plus en son nom, Il y a dans mon coeur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis. 10 Car j’apprends les mauvais propos de plusieurs, L’épouvante qui règne à l’entour: Accusez-le, et nous l’accuserons! Tous ceux qui étaient en paix avec moi Observent si je
Respectivement représentées à la Monnaie de Bruxelles en septembre et au Metropolitan Opera de New York en octobre, les deux œuvres engagées dans la défense des droits des Afro-américains traduisent la volonté des institutions de s’ouvrir à la diversité sociale et ethnique de nos sociétés. Aux États-Unis comme en Europe, les ondes de choc du mouvement Black Lives Matter, relancé au printemps 2020 par le meurtre de George Floyd, n’épargnent pas le monde de l’opéra, sévèrement mis en cause pour son conservatisme, ses réflexes discriminatoires, et son incapacité à rendre justice à la diversité sociale et ethnique de nos sociétés — effectivement peu flagrante quand on examine le public, les interprètes et les créateurs des grandes productions lyriques. Conscientes du risque qu’il y aurait à laisser penser, comme l’affirment les plus radicaux, que l’art qu’elles défendent serait intrinsèquement raciste, les institutions cherchent à se réformer. Sans se concerter, le Metropolitan Opera, à New York, et le Théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, viennent de tester une stratégie des plus constructives, puisqu’il s’agit d’enrichir le répertoire. À la mi-septembre, la Monnaie a lancé sa saison avec The Time of Our Singing, de Kris Defoort, adaptation du beau roman éponyme de Richard Powers sur le mouvement des droits civiques Le Temps où nous chantions, éd. 10-18 — les représentations sont terminées, mais on peut désormais re voir l’opéra sur YouTube. Début octobre, le Met rouvrait en fanfare, après dix-huit mois de fermeture, avec Fire Shut Up in My Bones Comme un feu dévorant renfermé dans mes os », deuxième opéra du compositeur et trompettiste jazz Terence Blanchard — et première œuvre lyrique composée par un Afro-Américain jamais montée au Met en 138 ans d’histoire. Fire Shut Up In My Bones, de Terence Blanchard. Photo Ken Howard / Met Opera L’ayant repérée dès 2019 lors de sa création mondiale à l’Opéra-Théâtre de Saint-Louis Missouri, Peter Gelb, directeur du Metropolitan Opera, pensait d’abord la reprendre en 2023, et pas forcément dans la prestigieuse salle du Lincoln Center. C’est là, pourtant, qu’elle vient d’être donnée, remplissant tous les soirs les 3 800 places disponibles, avant de s’ouvrir au monde entier samedi 23 octobre grâce à la retransmission en direct, au cinéma, de l’ultime représentation. On a découvert ainsi, dans la grande salle parisienne du Gaumont Les Fauvettes, un opéra de bonne facture, certes joué par un cast vocal entièrement afro-américain à l’instar de Terence Blanchard, de la librettiste Kasi Lemmons, de la chorégraphe Camille A. Brown, et du journaliste Charles M. Blow, dont le récit autobiographique a nourri le livret, mais, première surprise, renvoyant les spectateurs à une actualité tristement universelle et colour-blind tout au long des trois actes, le héros, benjamin sensible et solitaire d’une fratrie de cinq garçons, tente de surmonter le traumatisme d’un viol subi à l’âge de 7 ans, commis en toute impunité par un cousin plus âgé. Comme l’expliquait à l’entracte la soprano Latonia Moore l’interprète de Billie, mère-courage de Charles, il ne s’agissait certes pas d’une black story » mais d’un drame susceptible de toucher n’importe qui. Seconde surprise, s’il y a bien un jazz-band dans la fosse, alternant ou fusionnant avec l’orchestre de la maison sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin, si l’on entend du gospel quand Charles cherche son salut dans la religion, et si son entrée à l’université nous vaut une étourdissante séquence de stepdance, la forme de l’œuvre, avec airs, grand chœur et ballet, est des plus traditionnelles, et revendique plus l’esprit du vérisme italien de la fin du XIXe siècle que celui d’une quelconque avant-garde. Au centre d’un plateau vocal remarquable, la soprano Angel Blue, dont on a tellement aimé la Tosca aixoise en 2019 et qu’on retrouvera dans Faust, à l’Opéra de Paris, en juin 2022, le baryton Will Liverman, au timbre velouté, et la vaillante Latonia Moore sont secondés par un jeune sopraniste très doué, Walter Russell III, qui incarne la version enfantine du héros. L’une des plus belles idées de Terence Blanchard, valorisée par la mise en scène de James Robinson, étant de mêler plus d’une fois la voix de l’enfant, affamé d’amour et d’attention, à celle de l’adulte, dévoré par la honte et la culpabilité. Pas ou peu de politique dans cette approche intimiste et émouvante. L’histoire se déroule dans une communauté qui semble vivre, par la force des circonstances, en circuit fermé, et subir un quotidien tellement écrasant qu’il laisse peu de place pour la révolte. The Time of Our Singing, de Kris Defoort. Photo Bernd Uhlig La contestation, la rage, l’engagement politique et social, ce n’est pas à New York mais à Bruxelles qu’on les retrouve comme le roman dont il s’inspire publié cinq ans avant l’élection de Barack Obama, The Time of Our Singing déroule cinquante ans d’histoire américaine en suivant le destin de trois jeunes gens qui ne sont ni noirs, ni blancs. Leurs parents, David Strom Simon Bailey, jeune scientifique blanc et juif, chassé d’Allemagne par le nazisme, et Delia Daley Claron McFadden, chanteuse lyrique en devenir, issue de la bourgeoisie noire de Philadelphie, se rencontrent en 1939 au mythique concert donné par la contralto Marian Anderson sur les marches du Lincoln Memorial. Mariés à une époque où les unions mixtes sont mal vues au nord et interdites par le sud ségrégationniste, David et Delia voudront élever leurs trois enfants, grâce à la musique, au-delà de la couleur, au-delà de la race ». Un rêve qui tournera plus d’une fois au cauchemar Jonah Levy Sekgapane, ténor surdoué, se réfugie dans le chant lyrique mais devra partir en Europe pour faire carrière, Ruth Abigail Abraham, la benjamine, se jettera à corps perdu, côté Black Panthers, dans la lutte pour les droits civiques, et Joey Peter Brathwaite, tiraillé entre son aîné et leur cadette, s’efforcera de garantir l’unité familiale envers et contre tout. Kris Defoort et son librettiste Peter van Kraaij déroulent la saga des Strom de manière limpide, suivant un fil chronologique où la grande histoire rejoint la petite la mort de Delia dans un incendie supposément accidentel, les émeutes de Watts, l’assassinat de Martin Luther King, la mort brutale du mari de Ruth après son interpellation par deux policiers, le tabassage de Rodney King et les émeutes qui s’ensuivent… La sobre mise en scène de Ted Huffman fait évoluer les chanteurs de manière très fluide entre un piano droit, des tables infiniment modulables, quelques chaises, et un écran où sont projetées des dates et des images d’actualité. Quant à la partition, jouée par l’Orchestre de chambre de la Monnaie et par un ensemble de jazz l’opéra commence et finit par un mélancolique solo de saxophone, elle épouse étroitement les faits, gestes et états d’âme des personnages. Pour la composer, Kris Defoort n’a pas eu à chercher très loin l’inspiration. Le roman, polyphonique, débordait déjà de toutes sortes de musiques, faisant écho au caractère éclectique de son propre parcours de musicien passé par la musique ancienne, le jazz et le contemporain. Il y a des références à Bach, Purcell, Schubert, mais aussi du rock, du rap et de la soul dans la partition de The Time of Our Singing, où la musique divise autant qu’elle réunit — comme son grand-père, Ruth se défie de cette white music » vénérée par ses frères et ses parents —, et le cast vocal, formidable, navigue avec souplesse entre les différentes esthétiques, qui coexistent en bonne intelligence sous la baguette passionnée du chef Kwamé Ryan. Anecdote un peu triste mais significative de la complexité des débats en cours le coproducteur américain de The Time of Our Singing a quitté le projet en cours de route, l’équipe artistique étant considérée comme trop blanche ». On espère pour notre part que les deux opéras, celui de Terence Blanchard et celui de Kris Defoort feront leur chemin sur d’autres scènes, et amèneront d’autres compositeurs et compositrices à empoigner, à leur tour, des thématiques qui concernent toute l’humanité. Nathalie Stutzmann prend la tête de l’Orchestre symphonique d’Atlanta Sophie Bourdais 1 minute à lire Black lives matter Viva l'Aria, la chronique lyrique de Sophie Bourdais Art lyrique Musique classique Terence Blanchard Kris Defoort Richard Powers Partager Contribuer.